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Nouvel article scientifique

24 mars 2022

Jusqu'à 43 % des consommateurs de méthamphétamine connaîtront un épisode psychotique au cours de leur vie. Parmi ceux-ci, 30 % développeront un trouble psychotique primaire, comme la schizophrénie. L'état actuel de la littérature ne permet pas actuellement de déterminer qui développera un trouble psychotique primaire suite à une psychose induite par la méthamphétamine (MIPD). Cette distinction est importante, car les personnes ayant un premier épisode de trouble psychotique ont besoin de traitements spécifiques et rapides pour assurer une récupération optimale. La cognition sociale pourrait aider à prédire des profils distincts. L'objectif de cette revue de cadrage est d'évaluer la littérature afin d'extraire les différences entre le MIPD et les troubles psychotiques primaires dans le domaine de la cognition sociale. Les articles ont été extraits de PsychINFO, Medline et Web of science et ont été retenus s'ils répondaient aux critères d'inclusion suivants : (a) recherche originale ou méta-analyses, (b) échantillon complet ou partiel avec un diagnostic de trouble psychotique avec une consommation concomitante de méthamphétamine, ou MIPD, (c) des études portant sur la différence entre une psychose induite par la méthamphétamine et un trouble psychotique primaire, et (d) des études portant sur la cognition sociale chez les psychotiques ou les consommateurs de méthamphétamine. Au total, 17 articles ont été identifiés, aucun ne visant directement à distinguer le MIPD et le trouble psychotique primaire en utilisant la cognition sociale. De futures études sur la cognition sociale sont nécessaires afin de déterminer les différences de sévérité des déficits entre les deux profils.

Pour plus d’information à ce sujet, aller voir notre article publié dans la revue internationale: Journal of Mental Health and clinical psychology. 📚

Félicitation à Félix Diotte et Tania Lecomte pour cette publication! 👏🏻

Pour l’article :

https://www.mentalhealthjournal.org/articles/comparison-of-methamphetamine-induced-psychosis-and-primary-psychotic-disorder-scoping-review-of-social-cognition.html

Diotte, F., Potvin, S., Lang, D., Abdel-Baki, A., Spidel, A., Villeneuve, M. and Lecomte, T. (2022). Comparison of methamphetamine induced psychosis and primary psychotic disorder: A Scoping review of social cognition. Journal of Mental Health & Clinical Psychology, 6(2). 1-18. https://doi.org/10.29245/2578-2959/2022/2.1144

Nouvel article scientifique

1er décembre 2020

Le traitement préconisé par les services de psychiatrie pour les hallucinations acoustico-verbales (HAVs) est trop souvent presqu’exclusivement de nature médicamenteuse.

En effet, la thérapie cognitive-comportementale (TCC) pour les troubles psychotiques est encore méconnue par plusieurs professionnels de la santé mentale. Cette méconnaissance pourrait avoir un impact sur le sentiment d’efficacité des cliniciens : ceux-ci se croient moins aptes à organiser et à réaliser une psychothérapie axée sur la gestion des HAVs chez une clientèle psychotique.

En considérant ces différents facteurs, la présente étude avait comme objectifs d’offrir une formation (i.e. Accept Voices ©) à divers cliniciens de services de psychiatrie français. Cette formation visait à permettre aux psychiatres et aux psychologues de guider et soutenir un groupe de gens dans la gestion de leurs HAVs. Finalement, l’étude a aussi mesuré le sentiment d’efficacité des cliniciens avant et après ladite formation, le tout afin de démontrer si celle-ci permettait un transfert des connaissances en compétences cliniques formelles (notamment dans le but d’élargir la gamme de traitements offerts pour les personnes atteintes de schizophrénie).

Cette étude multicentrique a recruté 23 cliniciens. Douze d’entre-eux ont pu, suite à la formation de 21 heures, mettre en œuvre la méthode enseignée préalablement. Fait intéressant, le niveau initial de sentiment d’efficacité des psychologues et des psychiatres était relativement bas pour l’ensemble des items mesurés concernant la capacité d’aider les patients dans la gestion de leurs HAVs. De plus, le sentiment d’efficacité était globalement très hétérogène parmi les participants-cliniciens.

Après la formation, les résultats sont assez concluants :

  • Tous les cliniciens ont significativement amélioré leur score pour le sentiment d’efficacité, et ce, pour la quasi-totalité des domaines explorés

  • La formation semble aussi avoir permis de développer des compétences dans la pratique individuelle : il semble donc y avoir eu un transfert des connaissances (i.e. de l’aide à la gestion des HAVs en groupe vers l’aide à la gestion des HAVs en individuel)

  • Le seul domaine de compétence qui ne s’est pas amélioré significativement porte sur le sentiment d’efficacité des cliniciens par rapport à l’orientation des patients vers des structures et des réseaux de soins et d’entraide spécifiques pour l’aide et la gestion des HAVs.

  • Bref, il semble possible d’affirmer qu’une formation de 3 jours seulement permettrait aux cliniciens à devenir plus aptes et plus confiants à animer un groupe visant l’aide à la gestion des HAVs. Ainsi, il semble que le traitements des HAVs peut se faire par d’autres manières qu’uniquement par la médication, et que les cliniciens bénéficieraient à être formés aux diverses approches thérapeutiques possibles.​​

 

Pour plus d’information à ce sujet, aller voir notre article publié dans la revue française: Annales médico-psychologiques. 📚

Félicitation à Thomas Langlois et Tania Lecomte pour cette publication! 👏🏻

Pour l’article : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000344872030010X?via%3Dihub

 

Langlois, T., Bourcier, A., Olivier, F., Lecomte, T. et Callahan, S. (2020) Évaluation du sentiment d’efficacité des cliniciens lors d’une formation TCC pour la gestion des hallucinations auditives en groupe : étude Accept Voices . Annales médico psychologiques, 178(10). https://doi.org/10.1016/j.amp.2020.01.010

Vulgarisation par Gabriel Desjardins

Nouvel article scientifique

1er octobre 2020

Les déficits dans la reconnaissance des émotions faciales chez les individus atteints de schizophrénie sont omniprésents, et sont fortement associés avec différents domaines de fonctionnement.

En parallèle, l’anxiété sociale est elle aussi un trouble de santé mentale qui a un impact sur la capacité à reconnaître les émotions. L’anxiété sociale est un trouble qui se caractérise par une peur envahissante d’être jugé par autrui, peur pouvant mener à l’évitement des situations sociales qui génèrent de l’inconfort ou encore à une grande détresse psychologique lorsque confronté à des situations sociales normales. Ainsi, chez des individus atteints de schizophrénie, avoir un diagnostic comorbide d’anxiété sociale rend le pronostic global plus sombre; comme ces deux troubles ont individuellement un effet négatif sur les relations sociales, leur combinaison est d’autant plus dommageable pour la santé sociale des personnes qui en sont atteintes. En effet, les personnes ayant ces deux troubles de santé mentale font plus de tentatives de suicide, ont plus de risque de souffrir d’un trouble de l’usage d’une substance et ont une qualité de vie moindre que les personnes n’ayant que l’un de ces deux troubles.

Les objectifs de la présente étude étaient de:

(1) Mesurer la capacité générale pour la reconnaissance des émotions faciales chez des individus atteints de schizophrénie et d’anxiété sociale;

(2) Examiner les tendances de cette population dans leur catégorisation des émotions faciales, et explorer les liens entre ces erreurs et des symptômes psychiatriques donnés

(3) Découvrir les représentations visuelles présentes en mémoire et qui sous-tendent l’expression faciale de quatre émotions de base (joie, peur, colère et neutralité).

Tel qu’attendu, les participants de l’étude ont effectivement démontré des problèmes dans la reconnaissance des émotions faciales. En fait, ils avaient besoin d’avantage d’information visuelle, et ils étaient plus lents pour reconnaître les émotions comparativement au groupe contrôle qui ne souffrait d’aucun trouble.

Aussi, des liens ont pu être faits entre le type de symptômes et les patrons de reconnaissance visuelle : d’une part, les individus ayant davantage de symptômes négatifs (qui sont des symptômes de « moins » qu’à un niveau de fonctionnement normal, comme par exemple un affect plat, de l’apathie, de l’isolement) avaient une moins bonne reconnaissance des émotions exprimées facialement, et présentaient un biais touchant les émotions neutres. D’autre part, les individus ayant davantage de symptômes affectifs (donc de symptômes liés à une activation émotionnelle, comme par exemple l’anxiété, la dépression, la culpabilité, des préoccupations concernant le corps) avaient un patron de confusion qualitativement différent : ils présentaient un biais qui touchait plutôt les visages de colère.

De plus, les individus qui présentaient une anxiété sociale plus élevée (surtout ceux qui avaient des symptômes d’évitement) voyaient une augmentation de la vitesse à laquelle ils réagissaient aux expressions faciles de colère et de neutralité. Ce résultat converge avec la littérature scientifique portant sur l’anxiété sociale et qui démontre une hypervigilance des patients envers les stimuli sociaux potentiellement menaçants.

 

Finalement, les participants atteints des deux troubles comorbides n’ont jamais favorisé la région des yeux dans leur représentation visuelle des expressions faciales d’émotions. En fait, seule la région de la bouche était représentée par les participants, ce qui concorde avec la littérature sur l’anxiété sociale qui démontre que les personnes vivants avec ce trouble accordent généralement moins d’importance à la représentation des signaux visuels.

 

Ces résultats pourraient guider l’élaboration des traitements de demain en misant, notamment, sur la perception visuelle des émotions faciales comme cible thérapeutique. En effet, miser sur les déficits et les biais perceptuels des gens atteints de schizophrénie et d’anxiété sociale pourrait potentiellement améliorer leur niveau de fonctionnement social.

Merci à Archibaldo Bravo et Tania Lecomte pour cet article, publié dans la revue NPJ Schizophrenia. 👏🏻

Pour l'article: https://www.nature.com/articles/s41537-020-00116-1

Faguel-Soubeyrand, Lecomte, T., Bravo, A., Lepage, M., Potvin, S., Baki, A.A., Villeneuve, M-E., Gosselin, F. (accepted) Abnormal visual representations associated with confusion of perceived facial expression in schizophrenia with social anxiety disorder. NPJ Schizophrenia, 6, 28 (2020). https://doi.org/10.1038/s41537-020-00116-1

Vulgarisation par Gabriel Desjardins

Nouvel article scientifique

2 juillet 2020

Les déficits dans le fonctionnement social des personnes atteintes de schizophrénie sont bien documentés : comparativement à la population en général, les personnes psychotiques auraient en moyenne 8,6 amis de moins.

Malgré ce résultat impressionnant, certaines études se contredisent, suggérant que le réseau social des personnes vivant avec un diagnostic de schizophrénie pourrait varier en quantité et en qualité. Ainsi, plusieurs facteurs d’influence potentielle ont été investigués à ce jour. La consommation comorbide de substances psychotropes et la métacognition (i.e. des activités mentales permettant à un individu de réfléchir et de répondre aux exigences de leurs expériences de vie) en font partie.

Les objectifs de la présente étude étaient de voir s’il était possible :

  • D’identifier différents patrons d’évolution du réseau social des personnes vivant avec un diagnostic de schizophrénie.

  • De déterminer si ces différents patrons étaient associés aux fonctions métacognitives et à l’historique de consommation de substances desdites personnes.

Les résultats obtenus suggèrent deux profils distincts de patron relationnel. Les individus du profil 1 démontrent une stabilité globale des relations avec peu de variations, et des amitiés plus durables. Quant aux individus du profil 2, ceux-ci démontrent des réseaux instables et sujets à des transformations complètes à chaque transition dans les stades de la vie.

Plusieurs facteurs semblaient bien différencier les individus des deux profils en tenant compte de l’évolution temporelle suite au premier épisode psychotique :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bref, cette étude suggère que plusieurs facteurs influencent les patrons relationnels des individus vivant avec un diagnostic de schizophrénie. Cette étude est compatible avec la littérature scientifique actuelle qui démontre que des relations sociales plus pauvres sont le résultat de divers processus complexes qui s’inscrivent dans une perspective longitudinale, incluant les différentes transitions de la vie, plutôt que d’être le simple résultat de la crise causée par la survenue du premier épisode psychotique.

Pour plus d’informations sur le sujet, aller voir notre nouvel article scientifique publié dans la revue scientifique : Psychosis 📚

Félicitations aux trois auteurs de notre équipe : Marjolaine Masse, Karine Paquin et Tania Lecomte 👏🏻

Pour l’article : https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/17522439.2020.1736611?journalCode=rpsy20

Massé, M., Paquin, K., Lysaker, P. & Lecomte, T. (2020). Evolution of social networks in individuals with schizophrenia. Psychosis, 12(3). https://doi.org/10.1080/17522439.2020.1736611

Vulgarisation: Gabriel Desjardins

Profil 1

Profil 2

  • Aucune visite durant l'hospitalisation et réseau social distant avec contacts irréguliers

  • Scores plus faibles dans les capacités métacognitives

  • Relations exclusivement axées sur la consommation de substances au gré de la progression du trouble de l’utilisation de substances

  • Réseaux plus statiques et homogènes, et qui tendent à changer complètement à chaque transition de vie

  • Présence de relations plus intimes, mais aucune description de support émotionnel

  • Présence d’activités sociales, mais celles-ci ne sont pas décrites comme étant passionnantes

  • Maintien des relations amicales intimes suite à l’hospitalisation et à travers les transitions de vie

  • Scores plus élevés dans les capacités métacognitives

  • Relations qui ne sont pas entièrement axées sur la consommation de substances

  • Réseaux plus stables, et développement d’autres relations indépendamment des transitions de vie

  • Présence de relations plus intimes avec support émotionnel

  • Présence d’activités et d’intérêts sociaux décrits comme des passions

Nouvel article scientifique

2 juillet 2020

 

Il existe un grand nombre d’applications mobiles ciblant les problèmes de santé mentale, mais très peu d’études ont été faites pour évaluer leur efficacité et leur utilisation.

 

Cet article a donc pour objectif :

1) d’évaluer la qualité des données probantes portant sur l'utilisation des applications mobiles ciblant des problèmes de santé mentale. ✅

 

Le système GRADE a été utilisé pour évaluer la qualité des différentes méta-analyses. Au total, 7 méta-analyses ont été évaluées avec le système GRADE et des sous-analyses ont été faites selon les thématiques ciblées par les applications mobiles.

 

En général, les études incluant des applications mobiles variées ciblant globalement la santé mentale sont de faible qualité, malgré des effets de taille moyenne. Toutefois, celles portant sur des symptômes précis d'anxiété ou dépressifs sont de grande qualité, avec des tailles d'effet petites à moyennes.

Pour plus d'informations sur le sujet, aller voir notre nouvel article scientifique publié dans la prestigieuse revue scientifique : JMIR mHealth and uHealth. 📚

Félicitations aux auteurs de notre équipe : Tania Lecomte, Crystal Samson, Briana Cloutier, Audrey Francoeur, Antoine Pennou👏🏻

Pour l'article : https://mhealth.jmir.org/2020/5/e17458/

Lecomte, T., Potvin, S., Corbière, M., Guay, S., Samson, C., Cloutier, B., ... & Khazaal, Y. (2020). Mobile Apps for Mental Health Issues: Meta-Review of Meta-Analyses. JMIR mHealth and uHealth, 8(5), e17458.

Vulgarisation : Camille Vézina

Nouvel article scientifique

26 Janvier 2020

Saviez-vous qu’environ 2/3 des personnes avec un diagnostic de trouble psychotique ont aussi un autre diagnostic psychiatrique? 

En effet, la majorité des personnes avec un diagnostic de trouble psychotique vivent avec un autre trouble comme de l’anxiété, de la dépression, un trouble d’abus de substance, ou un trouble de personnalité. Ces personnes reçoivent généralement peu de traitement pour les symptômes pour ces troubles additionnels alors que ceux-ci affectent beaucoup la vie quotidienne et augmentent le risque de réhospitalisation. Peu d’études considèrent l’effet des autres diagnostics sur la vie quotidienne des personnes vivant avec un trouble psychotique. Pourtant, ces différents diagnostics vont grandement affecter leur quotidien.

Par exemple, une personne avec un diagnostic de schizophrénie et d’anxiété ne sera pas confrontée aux mêmes difficultés qu’une personne avec un diagnostic de schizophrénie et d’abus de substance. Il est donc évident que d’avoir un meilleur portait de la personne permettrait d’offrir des soins plus appropriés.

Cet article a pour objectif;

  • D’examiner le portait des personnes qui se présentent à l’urgence pour des symptômes psychotiques.

  • D’évaluer l’association entre les symptômes des autres diagnostics et le fonctionnement social.

 

Contrairement à la croyance populaire, les personnes se présentant à l’urgence pour des problèmes reliés à un trouble psychotique sont en fait très différentes l’une de l’autre et vivent toutes avec des problématiques distinctes. À la suite de différentes analyses, il a été possible de créer 5 groupes distincts dans lesquels il est possible de classer les personnes ayant un diagnostic de trouble psychotique. Les 5 groupes se distinguent par leurs scores au différentes mesures tel qu'indiqué dans la figure ci-dessous. 

Figure modifié.png

Parmi les 5 groupes, les personnes appartenant au groupe 3 auraient le moins bon fonctionnement social, alors que les personnes du groupe 2 et 5 seraient ceux qui fonctionnent le mieux. Ces résultats obtenus sont aussi soutenus par la littérature actuelle, qui indique que plus une personne avec un trouble psychotique a d’autres troubles, plus son fonctionnement social est affecté. Les diagnostics d’anxiété, de dépression et la présence de trauma à l’enfance sont particulièrement reliés au fonctionnement social des personnes vivant avec un trouble psychotique. Ces résultats soulignent l’importance d’ajuster le type de traitement offert à la personne en fonction non seulement du diagnostic de trouble psychotique, mais en considérant aussi les autres diagnostics de la personne.

 

Félicitations aux trois auteurs de notre équipe : Charles-Édouard Giguère, Briana Cloutier et Tania Lecomte. 👏🏻

Pour plus d’informations, voir l’article publié dans la revue scientifique en ligne Journal of Dual Diagnosis, au lien suivant : https://doi.org/10.1080/15504263.2020.1713425 📚

 

Lecomte, T., Giguère, C.-É., Cloutier, B., Potvin, S. & the Signature Consortium (2020). Comorbidity Profiles of Psychotic Patients in Emergency Psychiatry. Journal of Dual Diagnosis, 1–11.  doi:10.1080/15504263.2020.1713425

 

Vulgarisation par : Félix Diotte

Nouvel article scientifique

3 mai 2019

Saviez-vous que plus de 50% des gens ayant un diagnostic de trouble mental grave (schizophrénie ou trouble bipolaire) rencontreront les critères d’un trouble d’utilisation de substances durant leur vie?

Malheureusement, ce diagnostic double commence fréquemment durant l’adolescence et entraine de coûts importants à la société comparativement aux gens présentant un trouble mental grave sans trouble d’utilisation de substances. 💸

De plus, plusieurs individus ayant des troubles comorbides (par exemple, un trouble mental grave avec un trouble d’utilisation de substances) présentent d’autres difficultés psychologiques (ex : anxiété sociale, trouble de la personnalité, dépression) que l’on appelle aussi : troubles comorbides complexes.

Les traitements qui se concentrent sur les principales difficultés des personnes ayant un trouble double ou un trouble double complexe, tel que ceux se concentrant sur la régulation émotionnelle (capacité à comprendre, accepter et gérer ses émotions) sont nécessaires. 

Les habiletés de régulations émotionnelles peuvent aider à réduire la détresse associée aux symptômes psychotiques et surtout à maintenir l’abstinence dans un trouble d’utilisation de substances. 

Les nouvelles technologies de communications se sont grandement développées dans la dernière décennie et ont le potentiel d’améliorer l’accès à ces traitements. 📱

Cet article a pour objectifs de : 

1) Présenter les principales difficultés présentes chez plusieurs individus ayant un diagnostic double. ✅

2) Réviser la littérature scientifique portant sur l’utilisation applications mobiles en santé mentale et en dépendance. ✅

3) Présenter le développement et le potentiel d’une nouvelle application pour la régulation émotionnelle pour les gens ayant un diagnostic double. ✅

Pour plus d’informations sur le sujet, aller voir notre nouvel article scientifique publié dans la prestigieuse revue scientifique : Frontiers in psychiatry. 📚

Félicitations aux deux auteurs de notre équipe : Antoine Pennou et Tania Lecomte 👏🏻

Pour l’article : https://www.frontiersin.org/…/10.3389/fpsyt.2019.00302/full…

Pennou, A., Lecomte, T., Potvin, S., & Khazaal, Y. (2019). Mobile intervention for individuals with psychosis and comorbid substance use disorder: a literature review. Frontiers in Psychiatry, 10, 302. doi: 10.3389/fpsyt.2019.00302

Vulgarisation : Audrey Francoeur

Nouvel article scientifique

28 avril 2019

Allez lire notre nouvel article portant sur la maltraitance durant l'enfance, la cognition sociale et l'adaptation à la rupture amoureuse chez les jeunes :

Francoeur, A., Lecomte, T., Daigneault, I., Brassard, A., Lecours, V., & Hache-Labelle, C. (2019). Social Cognition as Mediator of Romantic Breakup Adjustment in Young Adults Who Experienced Childhood Maltreatment. Journal of Aggression, Maltreatment & Trauma, 1-18.doi:10.1080/10926771.2019.1603177

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